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CAMP SPELEO à la PIERRE SAINT MARTIN

 

2006

 

 

 

INTRODUCTION

 

 

 

Le franchissement, en août 2003, de la trémie du Phou Dingue de Mendibeltza (PDM) a relancé les explorations dans le gouffre AN8 et réactivé le vieux rêve d'atteindre par là le maillon manquant calé entre la trémie aval terminale du système d'Anialarra et la trémie amont terminale du collecteur de l'AN8 (-570)… Le potentiel de découverte est grand car ces 2 points délimitent une bande totalement vierge de galeries longue de 2100 m et large de plusieurs centaines de mètres…

 

En 2003 et 2004 un réseau complexe est exploré autour d'un tronçon d'étage fossile percé de nombreux puits… Mais l'euphorie de la première reconnaissance finit par laisser la place au scepticisme : le niveau de base n'est pas atteint et le violent courant d'air aspirant qui traverse la trémie du Phou Dingue n'est jamais retrouvé avec la même intensité.

En 2005, les explorations se concentrent sur le méandre Noir et la côte –399 est atteinte. Arrêt dans une grande faille impénétrable où souffle un fort courant d'air…

Pendant ce temps, un grand pas est fait du côté du système d'Anialarra… En effet, la trémie terminale est enfin franchie et près de 1500 m de galeries sont reconnues dans un étage fossile complexe avec des arrêts sur rien… Le maillon manquant commence à livrer ses secrets…

 

Malgré tout, plusieurs possibilités existent côté AN8 et les objectifs du camp 2006 sont nombreux :

Le méandre Noir parait maintenant moins prometteur mais la désobstruction d'une trémie est à tenter ainsi que l'escalade d'un puits remontant où peut s'échapper le courant d'air aspirant...

La clé de la jonction vers le système d'Anialarra semble cependant plus évidente à partir de l'étage fossile de –240… En effet, les nouvelles observations sur les circulations du courant d'air ont confirmé qu'une majeure partie de celui-ci converge vers un secteur où une vieille trémie calcifiée pourrait cacher la suite de l'étage fossile vers le sud (direction du maillon manquant)… Le nouveau réseau fossile du système d'Anialarra se développe à une altitude similaire à celui de l'AN8 et vient étayer l'hypothèse de jonction à partir des réseaux fossiles…

Une désobstruction dans la trémie même et l'escalade de 3 puits remontants proches peuvent ouvrir la voie vers la jonction.

 

En dehors des explorations dans l'AN8, d'autres objectifs sont au programme. A commencer par tenter d'ouvrir un accès direct à la salle Prébende à partir du trou souffleur AN24 situé à peine 70 m au-dessus du plafond de la salle. Dans celle-ci une escalade a déjà été entamée en 2005. Cette jonction permettrait de réduire nettement le temps passé en aller-retour et éviterait la trémie instable du Phou-Dingue.

Ensuite, la prospection et la révision des cavités situées au-dessus du trajet supposé du collecteur. 2 cavités, en particulier, sont bien situées : l'A105 (-30), au fond duquel une désobstruction peut être entamée au fond et l'AN23 (-20), où le gros bouchon de neige est à surveiller…

 

 

 

PARTICIPANTS

 

 

 

Colin, Dorine, Eric et Véro BOYER, Myriam CASSARD, Anne-Marie DANTIN, Françoise JAUDON, Bernard PIART, Christian RIGAL, Pierre SOLIER et Hervé TEYSSEDRE. (MJC RODEZ ) , Patrick BOUTIN, Maixent LACAS, ( Alpina MILLAU), Karine ALIBERT, Frédo ARAGON, Gaël BRZEZICKI, Gilles CONNES, Fabienne GALY, Laurent LAFON, Jean-Christophe PERES, Christophe SEGURET ( Aragonite Caussenarde MILLAU), David DIEZ, Inaki LATASA, Oscar SOTA (GAES BILBAO), Laurent RICHARD ( individuel Savoie ), Christian KUPIEC et François PARRINI ( SCA Gap ), David GARCIA ( Gebna ).

 

 

 

AN8 : P13 vers -120

 

 

 

AN8 : P29 de la salle Prébende

 

Les RECHERCHES

 

 

 

 

Durant les premiers jours du camp d'été, tous les efforts sont concentrés sur l'AN24 et sur l'escalade du puits remontant de la salle Prébende :

Dans l'AN24, un début de cavité stable apparaît dans une grande fracture et le courant d'air soufflant est de plus en plus intense... Mais après 3 jours d'effort ça ne passe toujours pas… Dans la salle Prébende, le puits remontant est escaladé sur 43 m mais malheureusement une trémie bloque la progression à la côte - 135 (env. 50 m sous la surface du fossé d'Anialarra…).

 

Nous poursuivons les recherches dans l'AN8 par la révision du fond du méandre Noir : la topographie des parties explorées en octobre 2005 est levée et la direction Ouest de ce réseau est confirmée. Le terminus
(-399) se situe au niveau d'un miroir de faille perpendiculaire mais comble de malchance, l'actif se dirige vers le nord alors que le maillon manquant est au sud…! L'élargissement d'un passage au sommet du dernier puits permet de progresser dans un petit étage fossile jusqu'à un rétrécissement ponctuel où souffle un fort courant d'air... Cette unique possibilité de continuation parait cependant un peu trop aléatoire pour poursuivre l'exploration…

 

Pendant ce temps, en surface, à deux pas de l'AN24 une nouvelle cavité est découverte. Un puits de 20 m y est sondé (AN26)…

 

Dans l'AN8, nous portons ensuite nos efforts dans le secteur de l'étage fossile de -240 : la trémie calcifiée est attaquée en règle et nous progressons de plusieurs mètres en suivant le courant d'air aspirant. Mais là aussi la chance n'est pas avec nous : nous nous arrêtons sur le passage de la "Guillotine" où une clef de voûte de gros blocs instables surplombe le dernier passage désobstrué. Une partie du courant d'air aspirant s'enfile par-là mais il n'y a aucun espoir de continuation par cette voie... A proximité, un petit réseau (Mikado) est exploré mais reste sans intérêt.

Toujours dans le même secteur, 3 puits remontants sont escaladés : tous les 3 s'arrêtent sur des trémies et on peut supposer l'existence d'une salle d'effondrement au-dessus... Cependant, une lueur d'espoir existe dans l'un d'eux où un méandre étroit à + 36 avale un fort courant d'air aspirant...

La fin du camp approchant, la désobstruction de ce passage est reportée à plus tard et l'AN8 est déséquipé.

 

En parallèle des recherches dans l'AN8, la désobstruction dans l'AN24 se poursuit mais sans aboutir… En revanche, son voisin, l'AN26, semble devenir plus intéressant. En effet, à -20 une diaclase obstruée laisse parfois filtrer un fort courant d'air aspirant…

 

Nous revenons mi-octobre avec 3 objectifs principaux : l'A105, l'AN23 et l'AN26. Les deux premiers ne donnent rien mais dans l'AN26 la désobstruction de la diaclase donne accès à une suite prometteuse : nous nous arrêtons à -40 dans un méandre actif sur un rétrécissement derrière lequel un fort écho se fait entendre…

 

La météo reste clémente et les vacances de Toussaint autorisent un nouveau séjour pour voir ce que l'AN26 a dans le ventre !... A -40, ça passe rapidement et en 3 descentes la côte - 212 est atteinte après une succession de belles verticales. Arrêt sur un puits de 15 m… Autre bonne nouvelle, au milieu d'un grand puits de 85m, un fossile semble s'amorcer…

 

La curiosité étant trop forte, une dernière exploration est effectuée mi-novembre. En bas du P15, un méandre étroit stoppe la progression à -227… A –170, dans le grand puits, la galerie fossile est atteinte et une continuation intéressante s'amorce : en bas d'un puits de 20 m, un fort courant d'air sort d'un passage à désobstruer (-190). Après cette dernière descente nous savons que ce n'est pas encore gagné mais l'AN26 reste très prometteur…

 

Par ailleurs, diverses séances de prospection ont eu lieu et quelques cavités de faible importance ont été trouvées. Aucune d'entre elles ne présente d'intérêt. Des cavités anciennes ont été révisées mais là aussi sans grand résultat (AN27 et A100).


 

 

AN 24

 

 

Entrée AN 26

 

LES NOUVEAUX RESEAUX de l'AN8

 

 

Remontée dans la salle Prébende  :

A l'extrémité ouest de la salle une escalade artificielle sur 15 m permet d'accéder à un nouveau col coincé dans une fracture d'1,5 m de large. Derrière, un large puits de 15 m est obstrué. Au-dessus, une escalade artificielle de 25 m a permis d'arriver au sommet ; là, une galerie remontante est complètement obstruée par une trémie… La topo donne une profondeur de – 135, soit 50 m sous la surface du fossé d'Anialarra…

 

Méandre Noir  :

Ce long aval se développe sur près de 500 m avec une direction générale vers le Nord-Ouest . Il se termine au niveau d'une grande faille orienté Nord-sud. Plus précisément 3 points viennent buter sur cette faille : il s'agit des deux branches fossiles et du dernier puits (P15) au fond duquel se perd l'actif (-399). A partir du puits des Triplés, soit sur les derniers 250 m le courant d'air est fortement soufflant…

Au niveau de la faille, les deux branches fossiles sont obstruées par des trémies ; l'une d'elles a pu être franchie et un ressaut avait été sondé en 2005, derrière un passage étroit… Lors des recherches 2006 la jonction à la voie a été faite avec le sommet du P15… C'est aussi au sommet de ce puits qu'un fossile a été atteint en remontant dans la faille. On débouche alors dans une galerie de 2 à 3 m de large que l'on peut parcourir sur environ 30 m de long (non topographié)… Côté sud, le courant d'air aspirant sort d'une étroiture derrière laquelle on apercevait un élargissement… En fait, il s'agit de la petite salle située au-dessus de la trémie désobstruée de la branche fossile (jonction faite aussi à la voie)… La seule suite possible (fossile aval) est de l'autre côté (Nord) où une dalle effondrée barre le passage… Le courant d'air est fortement soufflant…

La topographie montre que le méandre Noir prend la direction de l'affluent de – 410 de la rivière Vasco-Occitane situé 200 m au Nord… Mais sauf erreur topo, la côte atteinte dans le méandre Noir (-399) rend impossible l'hypothèse de jonction. En effet, le terminus amont de l'affluent est déjà à la côte –393 et de plus, son débit est plus faible… On peut donc supposer que le méandre Noir finit par repartir au sud pour aller rejoindre le collecteur d'Anialarra…

 

Secteur trémie de la Guillotine (–240)  :

Cette trémie est le point le plus au sud des nouveaux réseaux post Phou Dingue ; après l'ouverture d'un minuscule trou dans une coulée de calcite un boyau de 7 m a été désobstrué jusqu'à un carrefour. A gauche, c'est la fameuse guillotine, passage bas par lequel s'enfile un bon courant d'air aspirant. Derrière, il est possible de monter fébrilement de 3 m entre 2 parois pour s'apercevoir que tout est bouché par une clé de voûte menaçante… A droite, un petit réseau se développe sur une trentaine de mètres… Les passages étroits se succèdent avec des diverticules latéraux jusqu'à un passage impénétrable (léger courant d'air soufflant).

 

Mikado  :

L'accès à ce petit réseau se situe sur le côté gauche de la galerie fossile de -240, entre le col et la trémie de la Guillotine. Il faut escalader sur 8 m une rampe d'argile rouge pour accéder à un replat. Au-dessus, une nouvelle escalade bute sur une trémie bien compacte. Mais sur la gauche une étroite diaclase élargie donne sur un puits de 15 m. En bas, on prend pied sur une pente ébouleuse dans une galerie de 2 X 3. Ensuite, il faut descendre entre des gros blocs instables sur une quinzaine de mètres pour atteindre un point bas complètement colmaté (- 253).

 

Escalades réseau fossile  :

Les 3 escalades de puits remontants réalisées dans l'étage fossile de -240 se situent au-dessus du P65 et du P23… Ces puits ne sont séparés que de quelques mètres et sont très actifs en crue… De dimensions modestes, les 3 séries de puits butent sur des trémies vers la côte + 40… Seule la remontée située à l'aplomb du P23 laisse un espoir de continuation. Au sommet d'un dernier puits de 10 m, un méandre étroit avale un fort courant d'air aspirant (côte -201)… C'est peut-être là le dernier espoir de shunter par là la trémie de la Guillotine et de retrouver une voie vers le sud…

 

 

SPELEOMETRIE

 

Les explorations 2006 ont rajouté 246 m de galeries nouvelles.

 

365 m de galeries ont été topographiées. Le développement exploré et non topographié est estimé à 185 m.

 

Le développement total du système AN8-AN9 s'établit à 9192 m.


 

AN8 :

dans le méandre Noir

après le P23

 

 

 

 

 

 

AN8 :

dans le méandre Noir

au niveau du siphon de -370

 

 

 

 

 

L'AN 26

 

 

 

Situé sur une petite croupe lapiazée, l'orifice de cette cavité était resté inaperçu malgré les nombreuses allées et venues à proximité pour se rendre vers des zones plus au sud… Une très brève désobstruction a suffi pour descendre un petit ressaut de 2 m et sonder le premier puits de 18 m…

 

Ce puits s'élargit à -10 et en bas, un éboulis bute sur une obstruction de blocs. A l'aplomb de la corde, il faut désescalader 2 ressauts dans une diaclase aux parois délitées. Les chutes de pierres sont fréquentes et tout le secteur demande un bon nettoyage…

 

Heureusement à -35, la cavité débouche dans le plafond d'un beau méandre aux parois érodées… Avant la descente dans le méandre, un boyau fossile mène à un puits remontant d'une dizaine de mètres de haut. Celui-ci correspond probablement à la doline lapiazée située à l'ouest de l'entrée.

Le méandre amont s'arrête sur un colmatage et prend la direction de la grande dépression voisine de l'entrée (au nord).

 

En aval, le méandre est très pentu et débouche sur un puits de 8 m. Nous sommes à la base d'une grande cheminée qui remonte sur environ 20 m. Ensuite, un nouveau puits s'amorce dans le méandre. Après 16 m de descente, on peut progresser aisément à l'horizontale jusqu'à une étroiture triangulaire.

 

Derrière, un grand puits s'ouvre : c‘est le puits des Milladious (30 m)… A noter qu'à gauche, une galerie fossile remonte jusqu'à un passage impénétrable avec un écho (courant d'air soufflant).

 

La descente s'effectue d'abord sur un plan incliné, puis une verticale de 20 m nous dépose au bas d'un large méandre. A l'aplomb de la corde une ouverture étroite dans le sol avale les pierres vers le vide suivant... Une galerie descendante fait suite et au bout de quelques mètres un grand vide s'amorce sous les pieds… C'est le puits des Jumeaux.

 

Un premier à pic de 45 m se présente dans un grand volume de 5 m de diamètre jusqu'à un palier. Puis on descend un nouveau tronçon de 20 m. Là, le gouffre s'évase au niveau d'un dédoublement obligeant à fractionner. Enfin, une dernière descente de 20 m permet de toucher le bas de ce magnifique puits de 85 m.

 

Là, les dimensions sont honorables (5X5) et un méandre d'1m de large se jette dans un nouveau puits de
16 m. Les dimensions sont plus petites mais restent confortables… Une nouvelle verticale de 15 m se présente mais en bas ça ne passe plus : un méandre étroit à –227 avale le petit actif. Le jour de la découverte, le courant d'air n'était pas sensible mais la période n'était pas vraiment très propice…

 

A –65 dans le P85, un grand pendule permet d'atteindre un fossile ; celui-ci se présente comme une suite très intéressante. Un parcours horizontal d'une trentaine de mètres dans une galerie de 1,5 à 3 m de large (pour 2 à 3 m de haut) mène à un premier puits de 10 m, borgne. L'équipement d'une longue vire est nécessaire pour accéder à un puits parallèle de 20 m. Des gros blocs ferment le passage mais le courant d'air est bien présent… Le dégagement de quelques blocs permet de se rendre compte que le passage n'est pas si méchant que ça et nous pouvons rester optimiste…

 

Au sommet du puits, une escalade est à faire pour atteindre un départ : peut-être la suite du fossile ?!...

 

 

Le développement topographié de la cavité est de 374 m.


 

 

AN26 :

Sommet du P17 à -190

 

 

 

 

 

 

AN26 :

Dans le fossile de -170

 

 

 

 

 

 

 

CONCLUSION

 

 

Le camp d'été s'était terminé sur un résultat plutôt décevant, les recherches dans l'AN8 n'ayant donné aucun résultat intéressant. Heureusement les séjours de l'automne ont permis d‘explorer l'AN26 et de terminer la campagne 2006 sur un résultat prometteur…

 

Côté système d'Anialarra, les explorations de l'année 2006 ont transformé l'essai de 2005 avec une belle progression dans le maillon manquant. Nos amis de l'interclubs d'Anialarra ont bataillé dur pour trouver la bonne voie dans ce grand labyrinthe… Après de nombreux assauts, ils ont fini par retrouver la rivière et explorer environ 2000 m de galeries nouvelles. La rivière bute sur un siphon à la côte -727 mais un fossile fortement ventilé a été reconnu…

 

Les explorations dans l'AN8 seront probablement mises au second plan en 2007, mais il n'empêche que quelques pistes de recherche existent encore et c'est peut-être par-là que la jonction avec le réseau d'Anialarra se fera un jour… !

Le méandre Noir : la succession de difficultés pour atteindre le terminus n'encourage pas la poursuite des explorations mais il n'est pas exclu que l'actif finisse par rejoindre plus au sud le collecteur inconnu...

Dans le secteur du fossile du bivouac (-240), nous savons qu'une partie du courant d'air aspirant s'échappe dans un méandre étroit au sommet d'un puits remontant. On peut imaginer de déboucher par-là dans la salle d'effondrement qui est à l'origine de la trémie de la Guillotine…

Enfin, dans le même secteur, un dernier puits remontant reste à escalader… Il est un peu plus éloigné de la trémie de la Guillotine que les autres puits remontant, mais on ne sait jamais…

 

Alors évidemment, les possibilités dans l'AN8 étant devenues aléatoires, nous espérons beaucoup de l'AN26 !...

 

Objectivement, quels sont les atouts de cette nouvelle cavité ?

Elle est située au-dessus des réseaux inconnus entre la salle Prébende de l'AN8 et le collecteur d'Anialarra. Le fossile découvert à -170 prend une direction sud–est qui écarte l'hypothèse pessimiste d'une relation avec le méandre Noir…

Bien creusée, elle se présente comme une cavité majeure du secteur…

La présence d'un fort courant d'air aspirant par temps propice en été rend probable une relation avec le collecteur d'Anialarra ; ce dernier pourrait se trouver à seulement 150 m au sud du terminus atteint dans le fossile…

La situation de l'entrée de cette cavité dans le fond du fossé d'Anialarra place le niveau de base vers la côte
-320 ; la côte atteinte (alt 1490 m) est très proche de l'altitude du fossile terminal (galerie Terranef) du réseau d'Anialarra (alt 1475).

Enfin, étant aussi très proche de l'AN8, il est même permis d'espérer faire coup double !...

 

Par ailleurs, les séjours 2006 ont confirmé que contrairement à ce que l'on pourrait croire, il est encore possible de trouver des nouvelles cavités dans ce secteur de la Pierre : l'AN26 en est le meilleur exemple. La prospection peut donc rapporter gros… !

 

Petit à petit, les deux grands réseaux d'Anialarra se rapprochent et les recherches sur ce maillon manquant deviennent de plus en plus passionnantes !... Où se fera la jonction ? Quand ?... Si les obstacles cèdent facilement, tous les scénarios sont possibles… !

Dans tous les cas, nous pouvons être sûrs que le km 2 de zone vierge restant à explorer réserve de nombreuses surprises… Les équipes qui travaillent sur le secteur connaîtront peut-être des déceptions mais aussi des rebondissements et certainement des moments forts pour encore quelques années…

 

En attendant l'été 2007, place au rêve… !

 

 

 

 

 

Fichiers PDF AN8 2006

 

AN 26

AN 23

Coupe secteur Prébende

Plan secteur prébende

Synthèse générale AN8

Zoom synthèse des réseaux PSM (secteur AN26)